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Les différentes formes du diamant
Envoûtant et intemporel, le diamant dont l’éclat ne cesse d’émerveiller, est né dans le feu des volcans. Matériau le plus dur au monde, inaltérable à toute substance acide, il est constitué de carbone pur et se trouve à des profondeurs de 120 à 150 km. Convoitée depuis toujours, cette gemme n’est vraiment travaillée par les joailliers qu’à partir du XIVème siècle.
Rose, noir, vert, blanc ou bleu, le diamant exerce toujours la même fascination : mais comment reconnaître la qualité d’un diamant, et quelles formes peut-il prendre ? Même si derrière chaque bijou orné d’un diamant, il y a toute une histoire ou une légende parfois, on peut en démystifier certains de ses aspects.
La valeur d’un diamant est déterminée par sa taille, sa pureté, sa couleur et son poids exprimé en carats, ce qu’on appelle les 4 C (Cut, Clarity, Color, Carat). Un carat équivaut à 0.2 grammes et a un diamètre de 6.4 mm.
La taille du diamant
La façon dont le diamant va être taillé ne détermine pas seulement sa forme mais également les feux de la gemme. L’interaction entre le diamant et la lumière est la brillance, conditionnée par la manière dont est taillée la pierre (le nombre de facettes notamment).
Les différentes parties du diamant
La table est la partie plate au sommet du diamant, est plus moins grande selon la forme choisie. Plus elle est large, plus la pierre doit être parfaite et sans aucun défaut. La couronne taillée en facettes, est la partie qui entoure la table. Le rondiste est le fin périmètre entre la couronne et la culasse. Cette dernière constitue la partie inférieure du diamant, pointue. La couronne et la culasse comprennent selon la forme choisie, un certain nombre de facettes : les coins de table (ou bezels), les étoiles et les haléfis. Un diamant rond brillant par exemple possède 57 facettes : 8 bezels, 8 étoiles et 16 haléfis en plus de la table.
Comment est taillé le diamant ?
Matériau le plus dur qui soit, la technique traditionnelle pour « couper » le diamant brut est le recours aux plans de clivage. Un impact focalisé scinde le minéral originel en deux diamants bruts, dotés d’une surface lisse. Une autre technique également utilisée est le sciage (à disque ou laser) accompagné si nécessaire du polariscope pour éviter l’éclatement de la pierre. On se tourne vers ce procédé lorsque la technique du clivage n’est pas applicable à la structure cristalline du diamant. C’est un procédé plutôt chronophage.
Vient ensuite le débrutage qui consiste à donner une ébauche de la forme définitive du diamant en utilisant un bâton équipé d’un diamant très dur qui frottera sur la gemme à tailler.
La taille en croix est l’opération la plus délicate, celle où les facettes du diamant vont être créées. Le diamant est inséré dans une tenaille (le dop) et passera sur un disque enduit de poudre de diamant à une vitesse de 3.500 à 4000 tours. Toute la procédure est désormais suivie sur ordinateur, ce qui permet entre autres de déterminer la dimension maximale de la gemme.
Les formes de diamants
La forme choisie détermine le nombre de facettes du diamant. Le choix de la forme est naturellement une question de goût et de préférence.
Le diamant rond brillant est la forme la plus vendue. Ses proportions équilibrées et son éclat (57 facettes) en font un classique intemporel.
Le diamant princesse est le deuxième le plus fréquent. Sa forme carrée ou rectangulaire aux angles nets offre une brillance maximale. C’est une alternative au premier, au coût moins élevé et à poids égal.
La forme coussin ressemble à la précédente mais présente des coins plus doux, arrondis.
Le diamant émeraude dont la taille est semblable à celle de la gemme du même nom se distingue par son élégance. Ses 57 facettes réfléchissent la lumière d’une manière optimale grâce à sa large table et ses lignes. Cette forme ne convient qu’aux diamants de première qualité dans la mesure où toute inclusion serait perceptible à cause de la taille de la table.
Le diamant poire présente une forme originale proche d’une goutte d’eau avec un côté rond et un côté pointu. Il est plutôt choisi en pendentif qu’en bague.
La forme ovale ou l’éternelle élégance au féminin : le diamant ovale orne généralement les bagues en solitaire, ou s’accompagne d’autres gemmes.
La Marquise doit son nom à la Pompadour, laquelle aurait offert à Louis XV un diamant en forme de navette, reproduisant le sourire de la belle marquise. Cette forme allonge les doigts grâce à une couronne importante, le tout monté sur une griffe carrée pour faire ressortir la forme allongée.
Le diamant en forme de cœur pour les plus romantiques.
Le diamant triangulaire principalement utilisé comme solitaire, c’est une création à la fois originale qui offre une brillance impressionnante.
Le diamant Asscher de forme rectangulaire, création des années Art Déco joue avec la lumière en créant une illusion d’optique semblable à une suite infinie de miroirs.
La taille Radiant, rectangulaire ou carrée est hybride multipliant facettes et angles pour offrit un effet de glace brisée. Elle ne nécessite pas des diamants de première qualité, mais permet tout de même de présenter une brillance exceptionnelle.
Acquérir un diamant est symbolique : à l’occasion de fiançailles, c’est un gage de sentiments éternel ; légué en héritage, il est une preuve d’affection intergénérationnelle. Toutefois, la possession d’un diamant peut aussi peser lourd lorsqu’il est chargé de souvenirs. Chez Or en Cash, nous reprenons les diamants en fonction de leur taille et de leur pureté, en toute confidentialité. Le dessertissage des bijoux est réalisé avec soin, si bien que vous pouvez également choisir de récupérer vos pierres le cas échéant.
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