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La pyrite, l’or des fous à l’heure des ruées vers l’or
Aux Etats-Unis en plein milieu du XIXème, dans ce qui n’est encore que l’ébauche du pays que nous connaissons aujourd’hui, la conquête de l’Ouest façonne le paysage d’Amérique du Nord. Le Rêve Américain prend son essor dans les rêves et les fantasmes de milliers de colons, souhaitant s’approprier les richesses d’un territoire alors essentiellement occupé par des tribus amérindiennes.
C’est l’époque des grandes ruées vers l’or : la plus connue d’entre elles, dans ce qui deviendra en 1850 l’Etat de Californie, trouve ses origines au secret des rives de l’American River, à Coloma. C’est là-bas qu’y est découverte en 1848 la première pépite d’or californienne. En l’espace de 5 ans, la population passe de 2000 résidents à plus de 300 000. Les chercheurs d’or affluent du monde entier : pionniers américains, mais aussi européens, chinois, australiens et sud-américains. Mais la nature réserve une petite surprise aux amateurs de métal jaune : l’or des fous !
La fièvre de l’or
A cette époque, les passions se déchaînent pour l’extraction de l’or. Les plus malins flairent l’aubaine, et ouvrent à proximité des espaces de recherche des boutiques de fournitures minières, telles que seaux, bottes, vêtements et casseroles, faisant flamber les prix. En 1849, c’est près de 80 000 prospecteurs qui affluent en l’espace de quelques mois. Les réserves d’or facilement accessibles se font plus rares, et les orpailleurs de plus en plus nombreux : la concurrence attise les tensions, et les trouvailles des uns la convoitise des autres. C’est le début de la fièvre de l’or.
Pour s’approprier un bout de territoire dans lequel chercher le précieux métal, il suffit pour un mineur de délimiter “son” terrain avec des piquets. Aucune règle, aucune autorité : les rixes pour telle ou telle parcelle sont donc légion. Si de petits comités s’organisent quelquefois pour faire régner la justice, les déchaînements de violence demeurent fréquents : aux victimes de la fièvre de l’or, s’ajoutent ceux liés aux conflits avec les autochtones amérindiens. Privés de leurs terres, ceux-ci sont peu à peu massacrés, déplacés, et leur population décline rapidement.
La pyrite, sœur pauvre de l’or
L’or de Californie a attiré des peuples en provenance du monde entier en raison des rumeurs circulant sur son abondance. Mais cette abondance était en vérité grandement exagérée. Certains chercheurs d’or, ayant vendu les biens acquis au cours d’une vie entière pour se lancer dans la recherche de métal jaune, croient repartir fortunés. C’est la désillusion lorsqu’en regagnant les villes pour vendre leurs trouvailles, il s’avère qu’ils sont en fait propriétaires de pyrite.
L’or des fous, bien justement nommé pour la désillusion violente dont étaient victimes ses propriétaires, est visuellement assez similaire à l’or. Il se construit toutefois en cristaux sous forme de cube, contrairement à l’or qui se trouve plutôt en pépites grumeleuses ou en flocons. Composé de deux éléments chimiques, le fer et le souffre, la pyrite est plus dure que le noble métal jaune : ce dernier, mou et relativement malléable, se marquera facilement à l’aide d’un couteau dans sa version la plus pure. Il faudra en revanche une lime de bonne qualité pour rayer la pyrite.
Or et pyrite se trouvent dans les mêmes gisements : leur présence dans un environnement similaire est certainement ce qui a trompé de nombreux orpailleurs. Mais si l’or des fous a provoqué la ruine chez les chasseurs de trésors, il pourrait à l’avenir trouver sa place parmi les métaux précieux. Sa nature pourrait peut-être faire de la pyrite un élément crucial et bon marché pour la création de panneaux solaires.
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